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bienvenue sur mon blog qui entend traiter de la politique et des politiciens. actualisé chaque jour, ce blog vous fournira un maximum d'articles, opinions, pensées traitant de l'actualité politique française sans commentaire……………………………..(09/07/2019) 20h29 alerte info bac 2019 : « toutes les copies manquantes ont été rapportées dans les différents centres d’examen », annonce le ministère de l’education nationale cliquez ici pour plus d’informations publié dans : non classé | le 9 juillet, 2019 | pas de commentaires » -- la droite éclatée………………………..(09/07/2019) sondage : le grand écart des électeurs de droite par jonathan bouchet-petersen — 8 juillet 2019 à 21:26 sondage viavoice sur l’avenir de la droite infographie par julien guillot après l’échec de lr aux européennes, l’électorat conservateur apparaît, d’après le baromètre viavoice-«libé», plus éclaté que jamais. deux personnalités émergent pour illustrer ces options stratégiques opposées : xavier bertrand et marion maréchal. sondage : le grand écart des électeurs de droite traumatisée par la dernière présidentielle, lessivée par les récentes européennes, la droite ou ce qu’il en reste après deux ans de macronisme apparaît écartelée. a un moment charnière. selon notre sondage viavoice, deux personnalités incarnent ce grand écart au sein des sympathisants de droite : l’ancien ministre xavier bertrand, qui revendique un gaullisme social de terrain, et marion maréchal, à l’extrême droite très libérale et très identitaire. invités à désigner la personnalité qui, selon eux, «représente» bien «l’avenir de la droite», les français interrogés par viavoice citent ainsi marion maréchal en troisième position (31 %), devant emmanuel macron (30 %) et… marine le pen (26 %). mais c’est xavier bertrand qui fait la course en tête (34 %) devant nicolas sarkozy, qui garde évidemment une place à part. la présidente de l’ile-de-france, valérie pécresse, n’apparaît, pour sa part, qu’en septième position (25 %). chez les sympathisants de droite, un vivier rétréci mais fort convoité, le score de la petite-fille le pen monte à 40 %, contre 61 % pour le président des hauts-de-france. maréchal récolte dans le même temps 86 % auprès des sympathisants rn, qui lui sont acquis si elle devait être en situation. le leadership de bertrand auprès de l’ensemble des français, lui, s’explique en bonne partie par son crédit chez les sympathisants de la majorité (60 %), autant d’électeurs qui in fine ne voteront pas pour lui tant qu’emmanuel macron sera en lice. un autre chiffre en dit long sur la brèche ouverte à droite par la nièce de marine le pen : 46 % des sympathisants de droite jugent qu’un retour de marion maréchal en politique serait une bonne chose pour la droite. bercail ou inconnu après le départ de laurent wauquiez de la présidence de lr et alors que l’ombre de sarkozy – dont le passage devant un tribunal n’a plus rien d’hypothétique – apparaît moins envahissante, la droite semble dans un temps de clarification. alors que macron a conquis une bonne part de l’électorat juppéiste (et même un peu plus) grâce à ses choix, notamment économiques, depuis 2017, la triangulation avec les thèses frontistes semble appartenir à l’ancien monde. l’électorat se revendiquant de droite se partage entre une forme de retour au bercail à la sauce bertrand et un saut dans l’inconnu version maréchal. dans ce contexte, le probable futur patron de lr – le non-présidentiable christian jacob – s’efforce, à l’ancienne, de démontrer qu’un espace politique existe encore bel et bien pour son parti entre lrem et le rn . un chemin de croix qui l’a conduit dimanche dans le bas-rhin au contact des militants . dans ce contexte, confirme le président de viavoice françois miquet-marty, «un nouveau duopole se dessine à droite, opposant d’une part marion maréchal, préférée sur plusieurs critères à marine le pen, et d’autre part xavier bertrand, chacun reposant de manière compréhensible sur des socles politiques et idéologiques distincts, mais ayant pour point commun d’avoir contourné leurs formations par un « retour sur les territoires »». s’ils ne partagent rien sur le plan des idées, bertrand et maréchal font en effet l’un comme l’autre leur vie hors d’un appareil politique. a l’instar de macron lorsqu’il s’est mis sur orbite pour la présidentielle, se lançant sans le soutien d’un parti avant de créer le sien. a la tête des hauts-de-france, bertrand a rompu depuis décembre 2017 avec un parti lr dont il a dénoncé l’extrême droitisation. il trace depuis son sillon loin de paris et de ses jeux d’appareils, son laboratoire régional en étendard . maréchal, elle, a officiellement quitté la vie politique élective avec la fin de son mandat de députée du vaucluse. a la tête de son «école» lyonnaise, elle mène depuis une bataille culturelle en prônant «l’union des droites» au-delà du rassemblement national, sur un credo ultra «conservateur» . une démarche éminemment politique . rubicon pour la droite, absente du second tour de la dernière présidentielle pour cause d’affaire fillon et au plus bas de son histoire lors du premier scrutin intermédiaire du quinquennat macron, la question de la survie risque de se poser de façon criante en 2022. et les municipales de mars, qui s’annoncent comme un sacré ressac par rapport à la «vague bleue» de 2014, vont être marquées par de nouveaux ralliements à la majorité présidentielle, grâce aux passerelles entretenues par edouard philippe et ses amis, et probablement par quelques franchissements de rubicon en direction du rassemblement national. vécu comme un soulagement par tous ceux qui voyaient l’ex-ump se rabougrir jusqu’au seuil critique, le départ de laurent wauquiez n’a toutefois rien réglé. et si, dans notre étude viavoice, la droite bénéficie aux yeux des français d’un plus fort crédit que l’extrême droite pour s’occuper des questions économiques et internationales, le parti de marine le pen la domine sur les thèmes de l’immigration illégale, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme – l’un comme l’autre ne suscitant aucune attente en matière de lutte contre le réchauffement climatique ou sur la réduction de la pauvreté. dans les mois qui viennent, tenir la barre rue de vaugirard risque de virer au calvaire. et l’avenir de la droite de se jouer loin du siège du parti. jonathan bouchet-petersen liberation.fr publié dans : politique | le 9 juillet, 2019 | pas de commentaires » -- la mlettre de laurent joffrin………………………(08/07/2019) 08 juillet 2019 la lettre politique de laurent joffrin justice pour tsípras la défaite dimanche d’un aléxis tsípras passé de l’hubris au pathos a produit, chez les commentateurs, un logos quelque peu convenu, pour ne pas dire une doxa paresseuse. le premier ministre ayant «trahi», il a été sanctionné par ses électeurs : tel est le syllogisme souvent convoqué. il y a pourtant une analyse moins orthodoxe, qui fait moins de place à la psyché et plus à l’alètheia (la réalité). c’est un fait que tsípras s’est fait élire en refusant l’austérité imposée par l’union européenne et qu’il s’est résolu, après une volte-face spectaculaire, le lendemain d’un référendum hostile à l’union, à l’appliquer néanmoins. «trahison», donc. mais c’est aussi supposer qu’il y avait une autre politique évidente, plus progressiste, qu’il aurait écartée par duplicité coupable. or cette politique consistait à sortir de l’union, ce qu’il a refusé, en accord sur ce point avec la majorité des grecs. une fois laissée seule face à ses créanciers (qui n’auraient pas disparu par magie), la grèce aurait-elle évité l’austérité ? rien n’est moins sûr. privé de l’appui de l’europe, tsípras aurait dû négocier en direct avec le fmi et les marchés, sans l’aide financière prodiguée par l’union. or ces interlocuteurs ne sont guère plus accommodants que l’ue : les créanciers veulent en général récupérer leur créance ; le fmi, en tout état de cause, aurait exigé, comme il le fait toujours en pareil cas, des mesures de redressement draconienn